Bivouac addicted
11 septembre 2017
Pour moi, planter la tente en montagne est toujours un moment à part. C’est avant tout un vrai sentiment de liberté : s’installer où l’on veut (et de préférence loin de tout), sans contraintes, sans déranger personne. C’est rechercher l’emplacement idéal puis effectuer les gestes maintes fois répétés, comme un rituel, pour installer son petit chez-soi fragile et éphémère, le temps d’une nuit, sans laisser la moindre trace de son passage le lendemain. C’est le luxe de pouvoir se contenter de l’essentiel : tout doit tenir dans le sac et encore faut-il faire la chasse au moindre gramme superflu. On savoure alors les petites choses : tourner quelques pages d’un bon bouquin avant de dormir, partager quelques carrés de chocolat ou simplement enfiler une paire de chaussettes sèche… C’est être au contact des éléments et vivre au rythme de l’environnement. Et lorsque les conditions sont rudes, tout cela prends même un petit parfum d’aventure. Bref, le meilleur moyen que je connaisse pour s’imprégner vraiment d’une sortie en montagne.
Pour toutes ces raisons, j’aime bien garder un souvenir de chacun de mes bivouacs. En voici quelques-uns, parmi ceux qui m’ont le plus marqués ces trois dernières années (cherchez bien !) :
Pour les amateurs de MUL : tout ça en compagnie de ma fidèle Fly Creek UL2. Petite deux places dépassant tout juste 1kg ! Après trois ans d’utilisation régulière : toujours au top, pour peu que l’on soit soigneux. Seulement un arceau pété par un succession de rafales > 80km/h (et encore parce que mal orientée : ça pli une fois, deux fois puis ça casse… la leçon est retenue), changé gracieusement au Vieux trois jours avant de partir pour l’Islande.